SPECTACLES
Chaisecabeau
Une fin de journée d'hiver, un Petit et une Petite rentrent de l’école. Le soir tombe et il y a beaucoup à faire : les devoirs, à manger, ranger sa chambre... Trouver Maman. Pour ne pas être aspirés par le vide qui s’étend ici, tous deux le comblent d’enfantillages sérieux. Et si l’ombre cacochyme et lugubre de leur mère viendra hanter leur soirée et éroder leurs cœurs, tout n’est pas triste. Ce n’est qu’une nuit claire-obscure au fond de laquelle les enfants ont la vie qui gargouille.
Vingt-cinq ans plus tard, même lieu. Benjamin retrouve Léonie. Le frère retrouve sa sœur. Malgré une complicité évidente quoique bourrue, les échanges sont gourds, l’air lourd. Le déjeuner et l’après-midi occasionneront l’affrontement de souvenirs.
Les époques valsent. L’après-midi des adultes fait lumière sur la soirée des enfants, et inversement. Lorsque ces deux cycles s’achèvent il faudra se coucher ou se quitter.
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Texte, mise en scène et musiques : Jóan Tauveron.
Avec : Mathilde Freytet, Camille Cortella et Aurélien Fayet.
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Le texte de Chaisecabeau a reçu le soutien de l'ALCA Nouvelle-Aquitaine et de la Maison de la Littérature de Québec en 2019.
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Chaisecabeau est lauréat de l'Aide nationale à la création ARTCENA - catégorie littérature dramatique - session automne 2020.
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Spectacle créé en 2021 à Paris.
MacBeth Pro. (ou Shakespeare désenchanté)
Dans une entreprise sur le déclin, MacBeth, cadre estimé, est persuadé de son éviction. Une Trader lui prédit pourtant un brillant avenir de PDG. Cet espoir sera de courte durée, car au même moment l’actuel PDG, Dunkhan, annonce que son fils Malcolm prendra sa succession.
MacBeth et son épouse Lady n’en restent pas moins déterminés à voir la prédiction de la Trader se réaliser. Difficile sans se salir les mains. Par un hasard trop opportun pour être innocent, Dunkhan se tue en voiture à la veille de l’investiture de Malcolm. Commencent alors l’ascension puis la chute des MacBeth.
Chaque entreprise est un royaume.
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Texte et mise en scène : Jóan Tauveron.
Assistante à la mise en scène et voix off : Romane Finot.
Avec : Jonathan Bruzat, Julien Delanoë, Adrien Jouffroy, Catherine Kamaroudis, Damien Lisse, Anaïs Mouton, Ferdinand Pierrot, Roxane Voyer.
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Ce texte a été sélectionné à la quatrième édition du Porte-Voix au Théâtre La Licorne à Montréal en 2015. Il a également reçu le prix du concours d'auteurs de l'été 2015 du Petit Théâtre de Vallières et est disponible auprès de leurs éditions.
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Spectacle créé en 2017 à Rennes.
Dossier de présentation du spectacle
PERFORMANCES
Donnez-vous de vos nouvelles
Créé à Avignon en 2018
Dossier de présentation du spectacle
1) Installez-vous confortablement
2) Livrez-moi votre plus beau secret
3) Choisissez une carte postale dans la valise
4) Pendant ce temps, votre secret devient poème
5) Ecrivez votre adresse sur l'enveloppe
6) N'oubliez pas la pièce pour l'artiste
7) Surveillez votre courrier
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Ici on ne finit pas les histoires, on les commence.
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Conceptrices et performeuses : Lucile Dupont et Catherine Kamaroudis.
Dans ce monde très rationaliste, l’art est la seule chose qui nous relie à nos racines. Et peut-être aussi à l’avenir. Besoin de créer pour dénoncer, pour exorciser la colère; celle qui m’empêche de dormir certains soirs, celle qui me révolte, celle qui me donne la nausée, ou me donne envie de pleurer.
À l’heure où des milliers de réfugiés traversent la Méditerranée – ou y meurent – et que nous accueillons si mal, j’ai ressenti un besoin immense de m’exprimer. Peut-être parce que dans ma famille on vient d’Algérie du côté de ma mère, de Marseille du côté de mon père. Que cette mer qui coule entre ces deux continents, je la connais bien, elle fait partie de moi, de mes origines. Peut-être aussi parce que j’ai très vite compris en observant mes grands-parents que quitter son pays laisse une douleur absurde et obstinée, qui ne cessera jamais car on ne peut pas séparer la terre du cœur.
Alors je crée, parce que je n’ai rien trouvé de mieux que l’art pour éclairer les consciences.
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Conceptrice et performeuse : Lucile Dupont.
Scénographie : Valentine Piacentino, Madlen Anipsitaki et Simon Riedler.
Terra Nullius
Terra Nullius en latin veut dire « territoire sans maître » ou « territoire sans possesseur légal ». Ce sont les mots prononcés par le Capitaine Cook lorsqu’en 1770 il s’appropria les terres des Aborigènes australiens.
Le seau en métal représente l’industrialisation apportée par les colons britanniques. Le sable représente la terre australienne des Aborigènes. En remplissant le seau de sable, le but ici est de montrer l’appropriation par les colons d’un territoire qui n’était pas le leur et sa transformation. Vider le seau symbolise le combat des Aborigènes pour garder leur terre, leur connaissance intime de la nature et leurs rites.
Cette performance parle des Aborigènes, de la suprématie du Blanc, mais surtout de réconciliation et de paix.
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Conceptrice et performeuse : Lucile Dupont.
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